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    L'assiette foncière pour l'achèvement de son deuxième programme de location-vente lancé en 2013 a été trouvée.
    L'Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement (Aadl) a finalisé l'opération d'identification des assiettes foncières sur lesquelles seront bâtis les projets restants de son programme de 230.000 logements, a-t-on appris auprès de responsables du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville. Pour définir le foncier nécessaire à l'achèvement de son deuxième programme de location-vente lancé en 2013, cette agence a dû recourir aux fichiers du foncier urbanisable établis récemment au niveau des wilayas à l'issue d'une enquête menée, depuis 2014, sur le potentiel foncier national destiné au logement.


    SOUSCRIPTEURS AUX 230.000 LOGEMENTS IDENTIFIÉS La bonne nouvelle de l'AadlC'est ainsi que les équipes locales de l'Aadl travaillent actuellement en collaboration avec les directeurs de l'urbanisme, de l'architecture et de la construction (Duac) pour réserver définitivement le foncier à bâtir à travers l'établissement des procès-verbaux de choix de terrains, indique la même source. Cette nouvelle démarche de l'Aadl s'explique par le fait que dans ses programmes de logements, elle peine souvent à lancer certains de ses projets en raison, essentiellement, de la non disponibilité du foncier. Jusqu'a fin décembre 2014, sur les 230 000 logements prévus par le programme lancé en 2013, elle n'a pu entamer que la réalisation de 96 000 logements seulement dont 76 000 en 2013 et 20 000 en 2014, soit seulement 41% du programme.
    De surcroît, elle a dû renoncer à certains terrains qui lui ont été attribués en raison de leur nature accidentée ou carrément inconstructible, sans compter les lignes d'électricité de haute tension et les réseaux d'assainissement qui traversent certains lots alors que d'autres font l'objet de litiges avec des occupants illicites. C'est pourquoi les fichiers du foncier urbanisable auxquels elle a, désormais, accès ont été conçus de façon qu'ils indiquent non seulement la délimitation des assiettes mais aussi leur état d'occupation et leur nature géologique, lui permettant d'avoir au préalable un aperçu sur les caractéristiques des terrains disponibles et d'y opter plus rapidement.
    Il est observé qu'outre le problème du foncier entravant son programme, l'Aadl fait également face à une faible offre des entreprises de réalisation.
    En 2013 et en 2014, elle a enregistré 1522 appels d'offres déclarés infructueux avec un nombre faible de soumissions des entrepreneurs algériens pour ces projets. Ce qui l'a même amené, en 2014, à recourir aux entreprises de la 2ème short-list établie par le ministère de l'Habitat mais sans grand résultat. Cette short-list comprend 106 entreprises dont 49 algériennes et 9 groupements mixtes regroupant des entreprises algériennes et étrangères, intéressés par la réalisation d'ensembles intégrés de 400 à 2000 logements par projet. Sur un total de 414 consultations menées par l'Aadl auprès de ces entreprises algériennes et groupements mixtes de la short-list, il y a eu 306 consultations où les entreprises n'ont émis aucune réponse, 71 cas où elles ont répondu négativement en invoquant leur plan de charge saturé alors que dans les 33 cas restants, elles ont exigé des prix jugés «excessifs». En conséquence, l'agence n'a finalement retenu que quatre entreprises algériennes pour la réalisation de 10.000 logements, et se voit obligée de faire davantage appel aux entreprises étrangères pour lancer ses autres projets. Outre les logements restants de son programme de 230.000 unités, l'Aadl prévoit le lancement de 400.000 logements dans le cadre du programme quinquennal 2015-2019. Son plan de charge passe, alors, à 630.000 logements avec une moyenne de 105.000 logements à lancer annuellement durant le quinquennat 2015-2019. Pour réaliser ces objectifs, elle déléguera les Offices de promotion et de gestion immobilière (Opgi) de certaines wilayas pour prendre en charge ses projets de logements en location-vente.
    Elle mise, par ailleurs, sur une nouvelle organisation qui prévoit la création de huit à neuf directions régionales et des directions de projets dont les compétences territoriales sont étendues aux limites de la wilaya.
    En outre, l'agence est habilitée à prendre des participations dans des entreprises publiques économiques ou à créer des filiales pour certaines activités relevant de ses missions.
    Ces nouvelles modifications du cadre organisationnel ont pour objectif principal d'améliorer son efficacité et d'atténuer la pression sur cette agence qui représente l'outil le plus important des pouvoirs publics pour la résorption de la crise de logement, et ce, particulièrement pour la classe moyenne.

    SOUSCRIPTEURS AUX 230.000 LOGEMENTS IDENTIFIÉS La bonne nouvelle de l'Aadl

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    L'assiette foncière pour l'achèvement de son deuxième programme de location-vente lancé en 2013 a été trouvée.
    L'Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement (Aadl) a finalisé l'opération d'identification des assiettes foncières sur lesquelles seront bâtis les projets restants de son programme de 230.000 logements, a-t-on appris auprès de responsables du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville. Pour définir le foncier nécessaire à l'achèvement de son deuxième programme de location-vente lancé en 2013, cette agence a dû recourir aux fichiers du foncier urbanisable établis récemment au niveau des wilayas à l'issue d'une enquête menée, depuis 2014, sur le potentiel foncier national destiné au logement.


    SOUSCRIPTEURS AUX 230.000 LOGEMENTS IDENTIFIÉS La bonne nouvelle de l'AadlC'est ainsi que les équipes locales de l'Aadl travaillent actuellement en collaboration avec les directeurs de l'urbanisme, de l'architecture et de la construction (Duac) pour réserver définitivement le foncier à bâtir à travers l'établissement des procès-verbaux de choix de terrains, indique la même source. Cette nouvelle démarche de l'Aadl s'explique par le fait que dans ses programmes de logements, elle peine souvent à lancer certains de ses projets en raison, essentiellement, de la non disponibilité du foncier. Jusqu'a fin décembre 2014, sur les 230 000 logements prévus par le programme lancé en 2013, elle n'a pu entamer que la réalisation de 96 000 logements seulement dont 76 000 en 2013 et 20 000 en 2014, soit seulement 41% du programme.
    De surcroît, elle a dû renoncer à certains terrains qui lui ont été attribués en raison de leur nature accidentée ou carrément inconstructible, sans compter les lignes d'électricité de haute tension et les réseaux d'assainissement qui traversent certains lots alors que d'autres font l'objet de litiges avec des occupants illicites. C'est pourquoi les fichiers du foncier urbanisable auxquels elle a, désormais, accès ont été conçus de façon qu'ils indiquent non seulement la délimitation des assiettes mais aussi leur état d'occupation et leur nature géologique, lui permettant d'avoir au préalable un aperçu sur les caractéristiques des terrains disponibles et d'y opter plus rapidement.
    Il est observé qu'outre le problème du foncier entravant son programme, l'Aadl fait également face à une faible offre des entreprises de réalisation.
    En 2013 et en 2014, elle a enregistré 1522 appels d'offres déclarés infructueux avec un nombre faible de soumissions des entrepreneurs algériens pour ces projets. Ce qui l'a même amené, en 2014, à recourir aux entreprises de la 2ème short-list établie par le ministère de l'Habitat mais sans grand résultat. Cette short-list comprend 106 entreprises dont 49 algériennes et 9 groupements mixtes regroupant des entreprises algériennes et étrangères, intéressés par la réalisation d'ensembles intégrés de 400 à 2000 logements par projet. Sur un total de 414 consultations menées par l'Aadl auprès de ces entreprises algériennes et groupements mixtes de la short-list, il y a eu 306 consultations où les entreprises n'ont émis aucune réponse, 71 cas où elles ont répondu négativement en invoquant leur plan de charge saturé alors que dans les 33 cas restants, elles ont exigé des prix jugés «excessifs». En conséquence, l'agence n'a finalement retenu que quatre entreprises algériennes pour la réalisation de 10.000 logements, et se voit obligée de faire davantage appel aux entreprises étrangères pour lancer ses autres projets. Outre les logements restants de son programme de 230.000 unités, l'Aadl prévoit le lancement de 400.000 logements dans le cadre du programme quinquennal 2015-2019. Son plan de charge passe, alors, à 630.000 logements avec une moyenne de 105.000 logements à lancer annuellement durant le quinquennat 2015-2019. Pour réaliser ces objectifs, elle déléguera les Offices de promotion et de gestion immobilière (Opgi) de certaines wilayas pour prendre en charge ses projets de logements en location-vente.
    Elle mise, par ailleurs, sur une nouvelle organisation qui prévoit la création de huit à neuf directions régionales et des directions de projets dont les compétences territoriales sont étendues aux limites de la wilaya.
    En outre, l'agence est habilitée à prendre des participations dans des entreprises publiques économiques ou à créer des filiales pour certaines activités relevant de ses missions.
    Ces nouvelles modifications du cadre organisationnel ont pour objectif principal d'améliorer son efficacité et d'atténuer la pression sur cette agence qui représente l'outil le plus important des pouvoirs publics pour la résorption de la crise de logement, et ce, particulièrement pour la classe moyenne.

    La proximité géographique des wilayas telles que Boumerdès, Blida ou Tipasa dicte le choix naturel de désengorger Alger.
    Intervenant jeudi dernier au Conseil de la nation (Sénat), Monsieur Abdelmadjid Tebboune, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, a affirmé que l'Aadl aura ses directeurs régionaux. A l'aune du prochain quinquennat, une décision gouvernementale prévoit en effet une nouvelle organisation pour l'Aadl, laquelle est l'une des plus grandes entreprises à l'échelle méditerranéenne de par ses gros volumes de réalisation, a affirmé M.Tebboune. Ce dernier a ainsi annoncé quatre directions régionales qui seront complètement indépendantes, avec quatre directeurs régionaux adjoints.
    Le ministre a par ailleurs évoqué que ce plan est plus ambitieux encore puisqu'il projette de créer plus tard sept, voire même neuf directions régionales. Cette opération annoncée retient le dispatching des responsabilités et tiendra compte de l'aspect financier a en outre indiqué l'intervenant. Selon M.Tebboune, les acquéreurs de logements Aadl avérés et acceptés sont au nombre de 420.000, un nombre auquel s'ajoutent les 230.000 restants. M.Tebboune, lors d'une séance du Conseil de la nation consacrée aux questions orales, a affirmé que ces directions régionales seront implantées selon des critères géographiques qui tiennent compte de la densité de la population et de l'équilibre régional. Outre deux directions à Alger, il a cité Oran, Annaba, Constantine mais également Béchar (Sud-Ouest) et Ouargla (Sud-Est).

    Dans la séance des questions orales qu'a abrité le Sénat, M.Tebboune a affirmé que l'année 2015 sera celle de l'éradication totale et finale des bidonvilles. «Nous nous assignons deux engagements, à savoir l'éradication de ce phénomène dans les deux wilayas prioritaires que sont Alger et Oran.» Il a également cité la lutte contre l'habitat précaire qui se poursuivra de plus belle. Dans ce chapitre il a ajouté: «Nous interviendrons en fonction de la demande, particulièrement dans la zone des Hauts-Plateaux. Oui pour la restauration à condition que celle-ci respecte et se fonde dans l'environnement urbain général», a souligné le ministre.
     L'Aadl aura ses directions régionalesA une question relative à la construction de logements dans les wilayas limitrophes, M.Tebboune a rappelé que la proximité géographique des wilayas telles que Boumerdès, Blida ou Tipasa dicte le choix de désengorger Alger. Cette politique prévoit néanmoins de faire profiter les habitants de ces wilayas d'un pourcentage qui varie entre 20% et 30%. «Ces wilayas constituent une seule et même assiette foncière. La coutume veut, puisque aucun texte ne le mentionne, que soit attribué un quota de logements afin de répondre aux besoins de la wilaya concernée afin de la soulager de sa propre crise de logement.» Il a cité à titre d'exemple le projet des 4000 logements à Blida, au sein duquel la commune de Larbaâ avait bénéficié de 30% des logements prévus, en raison des besoins importants en ce type de logement exprimés au niveau de cette commune.
    Selon quelques membres du Sénat ce pourcentage serait insuffisant. Ils ont donc exprimé leur volonté de le voir revu à la hausse, spécialement à Boumerdès. Le ministre a néanmoins rétorqué que cette wilaya fait l'objet d'une attention particulière de la part de l'Etat et a vu, rien que pour les sept derniers mois, l'attribution de pas moins de 1200 logements au bénéfice des citoyens occupant les chalets. Selon le ministre, une solution sera également trouvée au vieux bâti des fermes coloniales et communément désignés par «Houache».
    Interpellé sur la question des logements sociaux et de leurs vicissitudes, le ministre a tout de go déclaré que le citoyen qui bénéficie de ce type de logement n'a aucunement le droit le l'hypothéquer car il s'agit là d'un bien de l'Etat. «Le sujet est épineux et le nombre de cas est important», a fait savoir le ministre à ce sujet.
    A l'en croire, le taux de logements qui ne sont pas occupés par les vrais bénéficiaires n'excède guère les 20%.
    Ce problème entrave l'opération de vente de près de 571.000 logements sociaux, distribués entre 1983 et janvier 2004, à leurs occupants, a indiqué M.Tebboune lors d'une séance du Conseil de la nation consacrée aux questions orales, soulignant que des instructions avaient été données aux Opgi pour déterminer l'identité des occupants de ces logements.
    Les logements sociaux vendus au marché noir constituent donc (20%) des logements sociaux occupés. Il s'agit là d'une affaire morale, a estimé M.Tebboune, soulignant que certains cas seront traités et réglés, notamment ceux qui concernent des désistements de logements à des membres de la famille, «tandis que d'autres cas seront examinés par le gouvernement». Il a toutefois stipulé qu'instruction est désormais donnée aux Opgi afin qu'ils mènent une campagne de surveillance, bâtiment par bâtiment. «Des cas seront alors étudiés et les décisions qui en découleront obéiront à une décision d'Etat et non à celle d'un ministre», a-t-il martelé en avisant d'une échéance dont la limite sera le 2e trimestre 2015.

    TEBBOUNE ÉVOQUE UN NOUVEL ORGANIGRAMME L'Aadl aura ses directions régionales

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    La proximité géographique des wilayas telles que Boumerdès, Blida ou Tipasa dicte le choix naturel de désengorger Alger.
    Intervenant jeudi dernier au Conseil de la nation (Sénat), Monsieur Abdelmadjid Tebboune, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, a affirmé que l'Aadl aura ses directeurs régionaux. A l'aune du prochain quinquennat, une décision gouvernementale prévoit en effet une nouvelle organisation pour l'Aadl, laquelle est l'une des plus grandes entreprises à l'échelle méditerranéenne de par ses gros volumes de réalisation, a affirmé M.Tebboune. Ce dernier a ainsi annoncé quatre directions régionales qui seront complètement indépendantes, avec quatre directeurs régionaux adjoints.
    Le ministre a par ailleurs évoqué que ce plan est plus ambitieux encore puisqu'il projette de créer plus tard sept, voire même neuf directions régionales. Cette opération annoncée retient le dispatching des responsabilités et tiendra compte de l'aspect financier a en outre indiqué l'intervenant. Selon M.Tebboune, les acquéreurs de logements Aadl avérés et acceptés sont au nombre de 420.000, un nombre auquel s'ajoutent les 230.000 restants. M.Tebboune, lors d'une séance du Conseil de la nation consacrée aux questions orales, a affirmé que ces directions régionales seront implantées selon des critères géographiques qui tiennent compte de la densité de la population et de l'équilibre régional. Outre deux directions à Alger, il a cité Oran, Annaba, Constantine mais également Béchar (Sud-Ouest) et Ouargla (Sud-Est).

    Dans la séance des questions orales qu'a abrité le Sénat, M.Tebboune a affirmé que l'année 2015 sera celle de l'éradication totale et finale des bidonvilles. «Nous nous assignons deux engagements, à savoir l'éradication de ce phénomène dans les deux wilayas prioritaires que sont Alger et Oran.» Il a également cité la lutte contre l'habitat précaire qui se poursuivra de plus belle. Dans ce chapitre il a ajouté: «Nous interviendrons en fonction de la demande, particulièrement dans la zone des Hauts-Plateaux. Oui pour la restauration à condition que celle-ci respecte et se fonde dans l'environnement urbain général», a souligné le ministre.
     L'Aadl aura ses directions régionalesA une question relative à la construction de logements dans les wilayas limitrophes, M.Tebboune a rappelé que la proximité géographique des wilayas telles que Boumerdès, Blida ou Tipasa dicte le choix de désengorger Alger. Cette politique prévoit néanmoins de faire profiter les habitants de ces wilayas d'un pourcentage qui varie entre 20% et 30%. «Ces wilayas constituent une seule et même assiette foncière. La coutume veut, puisque aucun texte ne le mentionne, que soit attribué un quota de logements afin de répondre aux besoins de la wilaya concernée afin de la soulager de sa propre crise de logement.» Il a cité à titre d'exemple le projet des 4000 logements à Blida, au sein duquel la commune de Larbaâ avait bénéficié de 30% des logements prévus, en raison des besoins importants en ce type de logement exprimés au niveau de cette commune.
    Selon quelques membres du Sénat ce pourcentage serait insuffisant. Ils ont donc exprimé leur volonté de le voir revu à la hausse, spécialement à Boumerdès. Le ministre a néanmoins rétorqué que cette wilaya fait l'objet d'une attention particulière de la part de l'Etat et a vu, rien que pour les sept derniers mois, l'attribution de pas moins de 1200 logements au bénéfice des citoyens occupant les chalets. Selon le ministre, une solution sera également trouvée au vieux bâti des fermes coloniales et communément désignés par «Houache».
    Interpellé sur la question des logements sociaux et de leurs vicissitudes, le ministre a tout de go déclaré que le citoyen qui bénéficie de ce type de logement n'a aucunement le droit le l'hypothéquer car il s'agit là d'un bien de l'Etat. «Le sujet est épineux et le nombre de cas est important», a fait savoir le ministre à ce sujet.
    A l'en croire, le taux de logements qui ne sont pas occupés par les vrais bénéficiaires n'excède guère les 20%.
    Ce problème entrave l'opération de vente de près de 571.000 logements sociaux, distribués entre 1983 et janvier 2004, à leurs occupants, a indiqué M.Tebboune lors d'une séance du Conseil de la nation consacrée aux questions orales, soulignant que des instructions avaient été données aux Opgi pour déterminer l'identité des occupants de ces logements.
    Les logements sociaux vendus au marché noir constituent donc (20%) des logements sociaux occupés. Il s'agit là d'une affaire morale, a estimé M.Tebboune, soulignant que certains cas seront traités et réglés, notamment ceux qui concernent des désistements de logements à des membres de la famille, «tandis que d'autres cas seront examinés par le gouvernement». Il a toutefois stipulé qu'instruction est désormais donnée aux Opgi afin qu'ils mènent une campagne de surveillance, bâtiment par bâtiment. «Des cas seront alors étudiés et les décisions qui en découleront obéiront à une décision d'Etat et non à celle d'un ministre», a-t-il martelé en avisant d'une échéance dont la limite sera le 2e trimestre 2015.

    Le ministre de l'Habitat a également tenu à préciser que le programme prévu à l'horizon 2018, concernant la réalisation de 120.000 logements par an, est à même d'éradiquer la crise du logement en Algérie.

    Le ministre de l'Habitat a affirmé que sur les logement Aadl qui vont être distribués avant la fin 2016, seulement 5 à 10% des demandes ont connu un refus pour différents motifs.

    Abdelmajid Tebboune explique que la volonté de l'Etat s'inscrit dans une optique qui tend a favoriser la formule location-vente à travers les projets de l'Aadl. Il précise que ce choix se base sur l'engouement qu'a connu cette formule. Elle permet aux citoyens aux revenus moyens et aux fonctionnaires d'accéder au logement. Elle revêt également un aspect plus sûr pour l'obtention du logement. Contrairement aux autres formules, notamment le logement participatif qui selon le ministre présente certains obstacles et irrégularités. A l'image des scandales qui ont éclaté à Aïn Témouchent où des promoteurs immobiliers ont fini par quitter le pays après avoir escroqué des citoyens.
    Les logements Aadl 2 distribués avant la fin 2016


    Le ministre de l'Habitat a affirmé que sur les logements Aadl qui vont être distribués avant la fin 2016, seulement 5 à 10% des demandes ont connu un refus pour différents motifs. Il a également rassuré que les demandes qui ont dépassé ce quota, seront pris en charge par le lancement de nouveaux programmes de l'ordre de 360.000 unités.

    Concernant l'augmentation du montant de 70 millions de centimes alloués dans le cadre de l'aide à habitat rural, soulevée par les citoyens, ces derniers expliquent que ce montant ne suffit pas quand il s'agit de régions montagneuses au relief difficile. A cela M.Tebboune promet de porter cette préoccupation au niveau du gouvernement, en émettant toutefois quelques réserves, vu la situation des prix du pétrole.

    D'un autre côté, il est attendu de l'Association des ouléma musulmans algériens, de révéler ses positions quant à l'acquisition des logements à travers ces formules. A ce sujet, le président de l'Association des ouléma algériens Abderrazak Guessoum précise qu'il n'y a pas d'inconvénients à acquérir un logement par le biais de la formule Aadl. Il rajoute qu'une commission scientifique de l'Association des ouléma algériens, statuera dans les jours à venir sur les différentes affaires du moment, notamment celle des logements Aadl.

    Le ministre de l'Habitat a également tenu à préciser que le programme prévu à l'horizon 2018, concernant la réalisation de 120.000 logements par an, est à même d'éradiquer la crise du logement en Algérie. Il indique que ce programme repose sur le principe de l'utilisation de l'outil et des matériaux nationaux. Par ailleurs, le recours aux entreprises étrangères pourrait ne pas s'avérer nécessaire.

    A cet effet, le ministre de l'Habitat affirme que les entreprises algériennes sont encouragées à rejoindre ce processus stratégique. Le but en serait de s'orienter vers la modernisation de l'outil de réalisation pour aboutir a l'industrialisation de la construction du logement.

    M.Tebboune à cependant rappelé qu'actuellement les besoins sont de l'ordre de 250.000 unités, l'Algérie réalise environ 80.000 logements par an. Il déplore à ce sujet que malgré les conditions favorables mises à la disposition des entreprises, notamment les consultations directes avec les maîtres d'ouvrage sans passer par les appels d'offres,113 d'entre elles retenues dans la short-liste, ne se sont toujours pas présentées. Par contre, pour les entreprises retenues dans cette liste, le ministre précise qu'elles ont été retenues par rapport à leurs capacités de construction, soit 400 logements, par an.
    Pour les entreprises étrangères, seules seront retenues celles capables de réaliser 1500 logements par an. avec la condition sine qua non d'utiliser le plus possible, les matériaux locaux, insistant fortement d'éviter de les importer quand ils sont disponibles en Algérie.

    Pour en revenir à la wilaya de Batna, que le ministre cite en wilaya pilote, il indiquera qu'elle doit recevoir de nouveaux programmes dans le cadre du quinquennat 2015-2019. il relèvera toutefois le fait que malgré la nature particulièrement difficile de la région, un grand nombre d'entreprises privées sont présentes sur les différents chantiers d'habitat. Par ailleurs, le ministre relève que l'usine privée de fabrication de dalles de sol implantée dans la région, est un bel exemple d'intégration dans ce processus d'autonomie. Il s'agit d'une unité d'une capacité de 17.000m2 par jour. 

    Concernant le foncier, le ministre indiquera qu'un fonds spécial a été mis en place pour l'acquisition de terrains et au financement, si besoin est, des exportations. En matière d'urbanisme, le ministre précise que le but serait d'élargir le champ d'intervention des investisseurs privés, de façon à permettre à l'Etat de s'occuper uniquement des investissementspublics. A cet effet, le ministre annonce qu'une équipe s'affaire actuellement à réviser toutes les lois qui régissent ce volet.

    source : lexpressiondz.com

    LE MINISTRE DE L'HABITAT RASSURE : Les logements Aadl 2 distribués avant la fin 2016

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    Le ministre de l'Habitat a également tenu à préciser que le programme prévu à l'horizon 2018, concernant la réalisation de 120.000 logements par an, est à même d'éradiquer la crise du logement en Algérie.

    Le ministre de l'Habitat a affirmé que sur les logement Aadl qui vont être distribués avant la fin 2016, seulement 5 à 10% des demandes ont connu un refus pour différents motifs.

    Abdelmajid Tebboune explique que la volonté de l'Etat s'inscrit dans une optique qui tend a favoriser la formule location-vente à travers les projets de l'Aadl. Il précise que ce choix se base sur l'engouement qu'a connu cette formule. Elle permet aux citoyens aux revenus moyens et aux fonctionnaires d'accéder au logement. Elle revêt également un aspect plus sûr pour l'obtention du logement. Contrairement aux autres formules, notamment le logement participatif qui selon le ministre présente certains obstacles et irrégularités. A l'image des scandales qui ont éclaté à Aïn Témouchent où des promoteurs immobiliers ont fini par quitter le pays après avoir escroqué des citoyens.
    Les logements Aadl 2 distribués avant la fin 2016


    Le ministre de l'Habitat a affirmé que sur les logements Aadl qui vont être distribués avant la fin 2016, seulement 5 à 10% des demandes ont connu un refus pour différents motifs. Il a également rassuré que les demandes qui ont dépassé ce quota, seront pris en charge par le lancement de nouveaux programmes de l'ordre de 360.000 unités.

    Concernant l'augmentation du montant de 70 millions de centimes alloués dans le cadre de l'aide à habitat rural, soulevée par les citoyens, ces derniers expliquent que ce montant ne suffit pas quand il s'agit de régions montagneuses au relief difficile. A cela M.Tebboune promet de porter cette préoccupation au niveau du gouvernement, en émettant toutefois quelques réserves, vu la situation des prix du pétrole.

    D'un autre côté, il est attendu de l'Association des ouléma musulmans algériens, de révéler ses positions quant à l'acquisition des logements à travers ces formules. A ce sujet, le président de l'Association des ouléma algériens Abderrazak Guessoum précise qu'il n'y a pas d'inconvénients à acquérir un logement par le biais de la formule Aadl. Il rajoute qu'une commission scientifique de l'Association des ouléma algériens, statuera dans les jours à venir sur les différentes affaires du moment, notamment celle des logements Aadl.

    Le ministre de l'Habitat a également tenu à préciser que le programme prévu à l'horizon 2018, concernant la réalisation de 120.000 logements par an, est à même d'éradiquer la crise du logement en Algérie. Il indique que ce programme repose sur le principe de l'utilisation de l'outil et des matériaux nationaux. Par ailleurs, le recours aux entreprises étrangères pourrait ne pas s'avérer nécessaire.

    A cet effet, le ministre de l'Habitat affirme que les entreprises algériennes sont encouragées à rejoindre ce processus stratégique. Le but en serait de s'orienter vers la modernisation de l'outil de réalisation pour aboutir a l'industrialisation de la construction du logement.

    M.Tebboune à cependant rappelé qu'actuellement les besoins sont de l'ordre de 250.000 unités, l'Algérie réalise environ 80.000 logements par an. Il déplore à ce sujet que malgré les conditions favorables mises à la disposition des entreprises, notamment les consultations directes avec les maîtres d'ouvrage sans passer par les appels d'offres,113 d'entre elles retenues dans la short-liste, ne se sont toujours pas présentées. Par contre, pour les entreprises retenues dans cette liste, le ministre précise qu'elles ont été retenues par rapport à leurs capacités de construction, soit 400 logements, par an.
    Pour les entreprises étrangères, seules seront retenues celles capables de réaliser 1500 logements par an. avec la condition sine qua non d'utiliser le plus possible, les matériaux locaux, insistant fortement d'éviter de les importer quand ils sont disponibles en Algérie.

    Pour en revenir à la wilaya de Batna, que le ministre cite en wilaya pilote, il indiquera qu'elle doit recevoir de nouveaux programmes dans le cadre du quinquennat 2015-2019. il relèvera toutefois le fait que malgré la nature particulièrement difficile de la région, un grand nombre d'entreprises privées sont présentes sur les différents chantiers d'habitat. Par ailleurs, le ministre relève que l'usine privée de fabrication de dalles de sol implantée dans la région, est un bel exemple d'intégration dans ce processus d'autonomie. Il s'agit d'une unité d'une capacité de 17.000m2 par jour. 

    Concernant le foncier, le ministre indiquera qu'un fonds spécial a été mis en place pour l'acquisition de terrains et au financement, si besoin est, des exportations. En matière d'urbanisme, le ministre précise que le but serait d'élargir le champ d'intervention des investisseurs privés, de façon à permettre à l'Etat de s'occuper uniquement des investissementspublics. A cet effet, le ministre annonce qu'une équipe s'affaire actuellement à réviser toutes les lois qui régissent ce volet.

    source : lexpressiondz.com

    Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a estimé, avant-hier, depuis la wilaya de Constantine, que le maintien du rythme actuel en matière de concrétisation des programmes d’habitat permettrait à la ville des Ponts suspendus de venir à bout de la crise du logement à l’horizon 2018.

    Constantine, où un bond qualitatif est enregistré, notamment dans le segment du logement public locatif (LPL), figure parmi les rares wilayas du pays a avoir pu lancer le programme complémentaire décidé en 2014 à la suite des visites de terrain du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a relevé le ministre à l’entame d’une visite de travail de deux jours à Constantine.

    Il a cité, à ce propos, la mise en chantier, dans son intégralité, d’un programme de 4.000 LPL ”inscrits et lancés en 2014” dans la daïra d’Ain Abid sur un terrain ”rocheux et difficile”. M. Tebboune a également relevé, dans le même contexte, que 1.500 logements promotionnels publics (LPP) ont été lancés à Constantine où la demande est exprimée pour 1.200 unités.

    A la nouvelle ville Massinissa où il inspectait un projet de réalisation de 620 LPP initiés par l’Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI), M. Tebboune, interpellé par les représentants de ”500 souscripteurs attendant depuis 15 ans de recevoir les clefs de leurs logements sociaux participatifs” (ancien programme LSP), a indiqué que ”80 % du programme LSP en Algérie est en contentieux”.

    CONSTANTINE : VAINCRE LA CRISE DU LOGEMENT D’ICI À 2018


    Le ministre a néanmoins souligné que le Fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière (FGCMPI) où tous les promoteurs immobiliers sont désormais tenus de s’inscrire, permet d’envisager une solution.S’agissant du programme AADL, M. Tebboune, rappelant le nouvel organigramme conçu pour la décentralisation des activités de l’agence, a souligné que tout le programme inscrit sera réalisé et que tous les postulants ayant formalisé un dossier seront convoqués en vue du versement de la première tranche du coût du logement ”à l’exception de ceux dont il sera établi qu’ils n’ouvrent pas droit à cette formule”.

    Le ministre a également évoqué la question des logements sociaux non occupés par leurs attributaires pour rappeler qu’une enquête et un recensement étaient en cours, à l’issue desquels l’Etat qui ”ne pratique pas la politique de l’autruche” statuera en fonction du volume des dépassements qui auront été constatés. Abdelmadjid Tebboune, qui s’est également rendu à la salle de spectacles de type Zenith de 3.000 places, en voie d’achèvement à la cité Zouaghi-Slimane, a annoncé que cet ”acquis de grande importance” sera officiellement inauguré le 25 mars prochain. Le ministre s’est également enquis de l’état d’avancement d’un programme de construction de 4.000 LPL à l’unité de voisinage n° 20, à la nouvelle ville Ali-Mendjeli. Le ministre devait réunir, en fin de journée, les entrepreneurs en charge des différents programmes d’habitat dans la wilaya de Constantine.

    CONSTANTINE : VAINCRE LA CRISE DU LOGEMENT D’ICI À 2018

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    Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a estimé, avant-hier, depuis la wilaya de Constantine, que le maintien du rythme actuel en matière de concrétisation des programmes d’habitat permettrait à la ville des Ponts suspendus de venir à bout de la crise du logement à l’horizon 2018.

    Constantine, où un bond qualitatif est enregistré, notamment dans le segment du logement public locatif (LPL), figure parmi les rares wilayas du pays a avoir pu lancer le programme complémentaire décidé en 2014 à la suite des visites de terrain du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a relevé le ministre à l’entame d’une visite de travail de deux jours à Constantine.

    Il a cité, à ce propos, la mise en chantier, dans son intégralité, d’un programme de 4.000 LPL ”inscrits et lancés en 2014” dans la daïra d’Ain Abid sur un terrain ”rocheux et difficile”. M. Tebboune a également relevé, dans le même contexte, que 1.500 logements promotionnels publics (LPP) ont été lancés à Constantine où la demande est exprimée pour 1.200 unités.

    A la nouvelle ville Massinissa où il inspectait un projet de réalisation de 620 LPP initiés par l’Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI), M. Tebboune, interpellé par les représentants de ”500 souscripteurs attendant depuis 15 ans de recevoir les clefs de leurs logements sociaux participatifs” (ancien programme LSP), a indiqué que ”80 % du programme LSP en Algérie est en contentieux”.

    CONSTANTINE : VAINCRE LA CRISE DU LOGEMENT D’ICI À 2018


    Le ministre a néanmoins souligné que le Fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière (FGCMPI) où tous les promoteurs immobiliers sont désormais tenus de s’inscrire, permet d’envisager une solution.S’agissant du programme AADL, M. Tebboune, rappelant le nouvel organigramme conçu pour la décentralisation des activités de l’agence, a souligné que tout le programme inscrit sera réalisé et que tous les postulants ayant formalisé un dossier seront convoqués en vue du versement de la première tranche du coût du logement ”à l’exception de ceux dont il sera établi qu’ils n’ouvrent pas droit à cette formule”.

    Le ministre a également évoqué la question des logements sociaux non occupés par leurs attributaires pour rappeler qu’une enquête et un recensement étaient en cours, à l’issue desquels l’Etat qui ”ne pratique pas la politique de l’autruche” statuera en fonction du volume des dépassements qui auront été constatés. Abdelmadjid Tebboune, qui s’est également rendu à la salle de spectacles de type Zenith de 3.000 places, en voie d’achèvement à la cité Zouaghi-Slimane, a annoncé que cet ”acquis de grande importance” sera officiellement inauguré le 25 mars prochain. Le ministre s’est également enquis de l’état d’avancement d’un programme de construction de 4.000 LPL à l’unité de voisinage n° 20, à la nouvelle ville Ali-Mendjeli. Le ministre devait réunir, en fin de journée, les entrepreneurs en charge des différents programmes d’habitat dans la wilaya de Constantine.

    Elles voient enfin les autorités du pays tenir leur promesse de faire face à une crise qui n’a eu de cesse de pourrir la vie à tous. En plus des logements sociaux, programmés notamment dans le cadre de l’éradication de l’habitat précaire et des bidonvilles, voilà que l’Aadl revient au devant de la scène et s’engage à remettre aux fonctionnaires et cadres moyens les clés d’habitations décentes. Celle-ci offrant l’accueil et le confort. Très rapidement, l’Aadl fait renaître chez des centaines de milliers de citoyens l’espoir de pouvoir mener une vie décente, dans un environnement aidant à l’évolution et à l’épanouissement sur les deux plans personnel et professionnel. En effet, des années durant, de nombreux Algériens ont perdu confiance en les plus hautes autorités de l’Etat et celles locales pour cause d’absence d’un minimum de commodités de vie. À commencer justement par le logement qui est un droit absolu pour tous. Ils ont aussi perdu confiance en eux.
    EN FINIR AVEC LA CRISE DU LOGEMENT, PAS ÉVIDENT !

    Fort heureusement, les premiers responsables de l’Etat, conscients de la gravité de la situation, ont décidé de réagir en prenant des mesures pouvant aider à un règlement rapide, même partiel, du problème. La grogne sociale est telle qu’il devient nécessaire de la contourner et éviter d’autres maux encore plus toxiques, la violence juvénile en tête, en plus d’autres fléaux sociaux. À Alger, le nouveau wali, Abdelkader Zoukh, considère qu’un pas de géant a été fait en la matière. Depuis le mois de juin 2014, des dizaines de bidonvilles, éparpillés à travers la capitale, ont été éradiqués. Des familles réfugiées dans des caves et d’autres ayant érigé des bâtisses de fortune dans les terrasses, ont été relogées dans des logements dont elles ne rêvaient pas, selon les propres dires de certains bénéficiaires. «Ils sont vraiment très bien faits. Ils ne manquent de rien. Sincèrement, je ne m’y attendais pas. Je ne peux que remercier les autorités de wilaya pour ce bon travail», affirme Karim, bénéficiaire d’un logement social à Kheraïssia. Ce dernier, depuis le retour de la formule Aadl, suit les déclarations et les sorties des responsables de cette agence, celles aussi du ministre, Abdelmadjid Tebboune, dans les détails.

    Il faisait partie des inscrits au programme Aadl 2001. Il a actualisé sa demande de logement Aadl comme c’est le cas de tous les autres inscrits dans les deux programmes Aadl 1 et Aadl 2. Alors qu’il attendait avec impatience le logement Aadl, les services de la wilaya d’Alger débarquent un jour chez lui pour lui annoncer la «grande» nouvelle: un logement social à Kheraïssia. C’est parce qu’il habitait une terrasse. Karim n’a pas dit non. «J’étais très content. En plus, arrivé dans mon nouveau logement, je n’ai pas relevé des manques. Je suis au deuxième étage et la cité est bien faite, assez jolie et dispose des commodités nécessaires.» Quant à son éloignement de son lieu de travail, «ce n’est pas du tout un souci. Je suis véhiculé». Ce n’est pas le cas de nombreux autres bénéficiaires de logements sociaux, particulièrement du côté ouest d’Alger (Birtouta, Douéra, Kheraïssia, Tessala El Merdja) et autres cités réceptionnées dans la wilaya de Blida pour les habitants d’Alger. «Il est vrai que nous disposons de toutes

    les commodités, mais le problème de l’éloignement est très contraignant.



    Il faut se lever tous les jours à 5h du matin pour arriver, à l’heure, à son travail. Le retour est encore plus handicapant. C’est très fatigant, stressant. À la limite, nous les adultes nous pouvons supporter cela, mais ce n’est pas évident pour les jeunes», affirme un homme, la cinquantaine, habitant Douéra.
    L’homme parle de ses deux enfants, l’un étudiant à Bab Ezzouar et l’autre employé d’une entreprise privée du côté de Gué de Constantine. Il est vrai que les moyens de transport sont disponibles -bien que ce côté Ouest soit beaucoup moins desservi que celui Est, ce dernier disposant de trains et du tramway- il n’en demeure pas moins que le problème est réel. «Je ne prends pas qu’un seul bus, mais au moins trois. Deux heures l’aller et deux heures le retour, c’est déprimant. Ça ne peut pas continuer ainsi», dit le jeune employé.

    Et ce dernier de dire son souhait d’avoir un véhicule : «Si j’avais une voiture, une toute petite voiture, je ne me serai pas résigné à ce calvaire.» À cette phrase, un autre réplique : «Détrompez-vous, c’est le même calvaire pour tous. J’ai une voiture et elle est à ma disposition, moi seul, je n’ai pas de famille à ma charge, mais j’en souffre. Je ne pense qu’à une chose, c’est de quitter mon emploi, mais pour aller où ?». Réglé le problème de logement, un autre se manifeste: celui de l’éloignement, ô combien stressant et ce dernier menace de produire d’autres problèmes tels chômage et autres. Un cercle vicieux ! Les programmes de logement en Algérie existent et suivent leur cours de manière plus ou moins satisfaisante. Des familles sont relogées, d’autres attendent de l’être. D’autres affirment être lésées dans leur droit à ce logement, après que des membres de la même famille eurent été relogées et pas eux. C’est le cas généralement de femmes divorcées, ayant des enfants. «Oui, ils ont donné un logement à mon père, mais pas à moi.

    J’ai trois enfants. Ne suis-je pas algérienne comme tous les autres? Moi et mes enfants ouvrons aussi droit à un logement», s’écriait une femme, la quarantaine, lors d’une visite du wali, Abdelkader Zoukh, à l’occasion d’une nouvelle opération de relogement à Douéra. D’autres femmes, et elles se comptent par dizaines, dénonçaient la même situation : «Nos enfants n’auront que la drogue pour atténuer leur douleur», lançait, en larmes, une autre, toujours dans le même site. D’autres cas sont à citer, résultant de l’éclatement des familles. «Nous sommes deux familles. Nous devons donc avoir deux logements. Ils ne nous ont donné qu’un seul, et c’est au nom du frère aîné. Cela est injuste.» Voilà un autre problème, des plus complexes, auquel se voient confrontés les services de la wilaya d’Alger qui évoquent chaque fois le fichier national du logement pour dire la justesse de leur étude des cas et des recours. Le wali a promis de venir à bout des bidonvilles au plus tard fin juin 2015. Le ministre Abdelmadjid Tebboune s’est engagé à mettre fin à la crise du logement, de manière définitive, fin 2018. Une tâche des plus ardues, c’est le moins que l’on puisse dire, à voir la difficulté à gérer la situation. À lui seul, le bidonville de Gué de Constantine est un «chantier».

    L’éclatement des familles est un problème sérieux pour les chargés de ce dossier de relogement. Ajouté à cela les nombreux citoyens qui «dénoncent» leur exclusion et qui recourent à l’installation de tentes et de baraques pour manifester leur colère. Parfois même ils refusent carrément de quitter les habitations devant être démolies (bidonvilles et habitat précaire). L’autre grand problème est celui du manque de foncier. La fin de la crise du logement, à Alger et ailleurs, n’est pas pour demain. Surtout pas en ces moments de dégringolade des prix du pétrole qui hypothèque tous les projets de développement dans le pays. Aux Algériens de prendre leur mal en patience, comme toujours, en attendant la mise en place d’une véritable politique nationale de logement associant tous les partenaires, essentiellement les architectes.

    EN FINIR AVEC LA CRISE DU LOGEMENT, PAS ÉVIDENT !

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    Elles voient enfin les autorités du pays tenir leur promesse de faire face à une crise qui n’a eu de cesse de pourrir la vie à tous. En plus des logements sociaux, programmés notamment dans le cadre de l’éradication de l’habitat précaire et des bidonvilles, voilà que l’Aadl revient au devant de la scène et s’engage à remettre aux fonctionnaires et cadres moyens les clés d’habitations décentes. Celle-ci offrant l’accueil et le confort. Très rapidement, l’Aadl fait renaître chez des centaines de milliers de citoyens l’espoir de pouvoir mener une vie décente, dans un environnement aidant à l’évolution et à l’épanouissement sur les deux plans personnel et professionnel. En effet, des années durant, de nombreux Algériens ont perdu confiance en les plus hautes autorités de l’Etat et celles locales pour cause d’absence d’un minimum de commodités de vie. À commencer justement par le logement qui est un droit absolu pour tous. Ils ont aussi perdu confiance en eux.
    EN FINIR AVEC LA CRISE DU LOGEMENT, PAS ÉVIDENT !

    Fort heureusement, les premiers responsables de l’Etat, conscients de la gravité de la situation, ont décidé de réagir en prenant des mesures pouvant aider à un règlement rapide, même partiel, du problème. La grogne sociale est telle qu’il devient nécessaire de la contourner et éviter d’autres maux encore plus toxiques, la violence juvénile en tête, en plus d’autres fléaux sociaux. À Alger, le nouveau wali, Abdelkader Zoukh, considère qu’un pas de géant a été fait en la matière. Depuis le mois de juin 2014, des dizaines de bidonvilles, éparpillés à travers la capitale, ont été éradiqués. Des familles réfugiées dans des caves et d’autres ayant érigé des bâtisses de fortune dans les terrasses, ont été relogées dans des logements dont elles ne rêvaient pas, selon les propres dires de certains bénéficiaires. «Ils sont vraiment très bien faits. Ils ne manquent de rien. Sincèrement, je ne m’y attendais pas. Je ne peux que remercier les autorités de wilaya pour ce bon travail», affirme Karim, bénéficiaire d’un logement social à Kheraïssia. Ce dernier, depuis le retour de la formule Aadl, suit les déclarations et les sorties des responsables de cette agence, celles aussi du ministre, Abdelmadjid Tebboune, dans les détails.

    Il faisait partie des inscrits au programme Aadl 2001. Il a actualisé sa demande de logement Aadl comme c’est le cas de tous les autres inscrits dans les deux programmes Aadl 1 et Aadl 2. Alors qu’il attendait avec impatience le logement Aadl, les services de la wilaya d’Alger débarquent un jour chez lui pour lui annoncer la «grande» nouvelle: un logement social à Kheraïssia. C’est parce qu’il habitait une terrasse. Karim n’a pas dit non. «J’étais très content. En plus, arrivé dans mon nouveau logement, je n’ai pas relevé des manques. Je suis au deuxième étage et la cité est bien faite, assez jolie et dispose des commodités nécessaires.» Quant à son éloignement de son lieu de travail, «ce n’est pas du tout un souci. Je suis véhiculé». Ce n’est pas le cas de nombreux autres bénéficiaires de logements sociaux, particulièrement du côté ouest d’Alger (Birtouta, Douéra, Kheraïssia, Tessala El Merdja) et autres cités réceptionnées dans la wilaya de Blida pour les habitants d’Alger. «Il est vrai que nous disposons de toutes

    les commodités, mais le problème de l’éloignement est très contraignant.



    Il faut se lever tous les jours à 5h du matin pour arriver, à l’heure, à son travail. Le retour est encore plus handicapant. C’est très fatigant, stressant. À la limite, nous les adultes nous pouvons supporter cela, mais ce n’est pas évident pour les jeunes», affirme un homme, la cinquantaine, habitant Douéra.
    L’homme parle de ses deux enfants, l’un étudiant à Bab Ezzouar et l’autre employé d’une entreprise privée du côté de Gué de Constantine. Il est vrai que les moyens de transport sont disponibles -bien que ce côté Ouest soit beaucoup moins desservi que celui Est, ce dernier disposant de trains et du tramway- il n’en demeure pas moins que le problème est réel. «Je ne prends pas qu’un seul bus, mais au moins trois. Deux heures l’aller et deux heures le retour, c’est déprimant. Ça ne peut pas continuer ainsi», dit le jeune employé.

    Et ce dernier de dire son souhait d’avoir un véhicule : «Si j’avais une voiture, une toute petite voiture, je ne me serai pas résigné à ce calvaire.» À cette phrase, un autre réplique : «Détrompez-vous, c’est le même calvaire pour tous. J’ai une voiture et elle est à ma disposition, moi seul, je n’ai pas de famille à ma charge, mais j’en souffre. Je ne pense qu’à une chose, c’est de quitter mon emploi, mais pour aller où ?». Réglé le problème de logement, un autre se manifeste: celui de l’éloignement, ô combien stressant et ce dernier menace de produire d’autres problèmes tels chômage et autres. Un cercle vicieux ! Les programmes de logement en Algérie existent et suivent leur cours de manière plus ou moins satisfaisante. Des familles sont relogées, d’autres attendent de l’être. D’autres affirment être lésées dans leur droit à ce logement, après que des membres de la même famille eurent été relogées et pas eux. C’est le cas généralement de femmes divorcées, ayant des enfants. «Oui, ils ont donné un logement à mon père, mais pas à moi.

    J’ai trois enfants. Ne suis-je pas algérienne comme tous les autres? Moi et mes enfants ouvrons aussi droit à un logement», s’écriait une femme, la quarantaine, lors d’une visite du wali, Abdelkader Zoukh, à l’occasion d’une nouvelle opération de relogement à Douéra. D’autres femmes, et elles se comptent par dizaines, dénonçaient la même situation : «Nos enfants n’auront que la drogue pour atténuer leur douleur», lançait, en larmes, une autre, toujours dans le même site. D’autres cas sont à citer, résultant de l’éclatement des familles. «Nous sommes deux familles. Nous devons donc avoir deux logements. Ils ne nous ont donné qu’un seul, et c’est au nom du frère aîné. Cela est injuste.» Voilà un autre problème, des plus complexes, auquel se voient confrontés les services de la wilaya d’Alger qui évoquent chaque fois le fichier national du logement pour dire la justesse de leur étude des cas et des recours. Le wali a promis de venir à bout des bidonvilles au plus tard fin juin 2015. Le ministre Abdelmadjid Tebboune s’est engagé à mettre fin à la crise du logement, de manière définitive, fin 2018. Une tâche des plus ardues, c’est le moins que l’on puisse dire, à voir la difficulté à gérer la situation. À lui seul, le bidonville de Gué de Constantine est un «chantier».

    L’éclatement des familles est un problème sérieux pour les chargés de ce dossier de relogement. Ajouté à cela les nombreux citoyens qui «dénoncent» leur exclusion et qui recourent à l’installation de tentes et de baraques pour manifester leur colère. Parfois même ils refusent carrément de quitter les habitations devant être démolies (bidonvilles et habitat précaire). L’autre grand problème est celui du manque de foncier. La fin de la crise du logement, à Alger et ailleurs, n’est pas pour demain. Surtout pas en ces moments de dégringolade des prix du pétrole qui hypothèque tous les projets de développement dans le pays. Aux Algériens de prendre leur mal en patience, comme toujours, en attendant la mise en place d’une véritable politique nationale de logement associant tous les partenaires, essentiellement les architectes.

    L’assemblée populaire communale (APC) de Lakhdaria, à une quarantaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bouira, a avalisé, lors de la dernière réunion qui s’est tenue jeudi dernier, le démarrage de 23 projets rentrant dans le cadre de l’aménagement urbain. Ces projets, qui rentrent dans le cadre des Plan communal de développement (PCD), Plan sectoriel de développement (PSD) et budget communal (BC), devraient, selon certains élus interrogés,  démarrer « incessamment ».

    Pour ce qui est des projets inscrits dans le PSD, on citera l’aménagement et la viabilisation des quartiers Lakouir et Hemana. Toujours dans le cadre du PSD, l’APC a adopté et approuvé la réalisation de 150 logements participatifs, la construction de 320 logements sociaux au niveau de la localité de Tilliouine, ainsi que la réalisation de 250 logements rentrant dans le cadre de la formule AADL. Pour ce qui est des projets retenus dans le cadre du PCD, deux projets ont été approuvés, à savoir l’aménagement du quartier Ouldache et le village de Tilliouine.

    Le BC, quant à lui, englobe la part du lion, avec pas moins de 16 projets. Parmi ces derniers, on citera pêle-mêle la réalisation d’un réseau d’assainissement au niveau des quartiers Boumalah et au village Mahoun, l’aménagement du quartier Kebir, le raccordement au gaz naturel des localités de Madinet El Hayat et Zbarboura, la réalisation d’un stade de proximité au niveau du village de Tamalaht, etc.  Il y a lieu de noter qu’aucun montant ne nous a été divulgué par les élus questionnés.

    BOUIRA : 23 PROJETS EN COURS DE LANCEMENT

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    L’assemblée populaire communale (APC) de Lakhdaria, à une quarantaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bouira, a avalisé, lors de la dernière réunion qui s’est tenue jeudi dernier, le démarrage de 23 projets rentrant dans le cadre de l’aménagement urbain. Ces projets, qui rentrent dans le cadre des Plan communal de développement (PCD), Plan sectoriel de développement (PSD) et budget communal (BC), devraient, selon certains élus interrogés,  démarrer « incessamment ».

    Pour ce qui est des projets inscrits dans le PSD, on citera l’aménagement et la viabilisation des quartiers Lakouir et Hemana. Toujours dans le cadre du PSD, l’APC a adopté et approuvé la réalisation de 150 logements participatifs, la construction de 320 logements sociaux au niveau de la localité de Tilliouine, ainsi que la réalisation de 250 logements rentrant dans le cadre de la formule AADL. Pour ce qui est des projets retenus dans le cadre du PCD, deux projets ont été approuvés, à savoir l’aménagement du quartier Ouldache et le village de Tilliouine.

    Le BC, quant à lui, englobe la part du lion, avec pas moins de 16 projets. Parmi ces derniers, on citera pêle-mêle la réalisation d’un réseau d’assainissement au niveau des quartiers Boumalah et au village Mahoun, l’aménagement du quartier Kebir, le raccordement au gaz naturel des localités de Madinet El Hayat et Zbarboura, la réalisation d’un stade de proximité au niveau du village de Tamalaht, etc.  Il y a lieu de noter qu’aucun montant ne nous a été divulgué par les élus questionnés.

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